mercredi 10 novembre 2010

La haute couture et le grand cinéma, partenaire.



Lorsque je vois les informations défiler sur mon facebook cette semaine, mon dévolu tombe sur une vidéo publiée par Tony Jay, travailleur autonome dans l’industrie de la mode, homme aux talents multiples pour en nommer quelques un : créateur d’événement, directeur artistique, spécialiste en défilé de mode, (douter aussi en cuisine hi hi) et aussi blogueur pour Yourkloset
Alors je me mets à regarder la vidéo intituler Lanvin pour H&M.

Quelque chose dans ce court-métrage publicitaire vient me chercher, quelque chose de familier, que j’aime profondément sans dire pourquoi… Oui, j’aime la mode, j’ai une fascination pour la haute couture et les designers français de renommée Chanel, Jean-Paul Gauthier, Lanvin, qui ont tous leurs histoires fascinantes et une image de marque soigneusement travaillée. J’aime spécialement que la nouvelle collection de Lanvin soit disponible au prix abordable des boutiques H&M ainsi que la publicité bien faite, mais ce n’est pas ça qui vient me toucher profondément. Non, mais alors, qu’est-ce qui vient provoquer chez moi un sourire et même de la nostalgie. Cette fascination vient de la forme, le mystère qui plane dans l’univers que l’on nous présente, si irréelle, quasiment incompréhensible. En cherchant à comprendre, on continue à écouter et on finit par se laisser transporter par la musique, la lumière au semblant d’expressionnisme allemand et les inspirations du pop art qui viennent investiguer l’idée de faire parler les personnages dans des bulles. Toutes ces qualités du dispositif cinématographique me font pensé au film de David Lynch, réalisateur que j’aime profondément, mais non il ne s’agit pas de Lynch ce court-métrage a été merveilleusement réalisé par Mike Figgis. Tout compte fait, H&M a bien compris ses leçons de marketing en rendant accessible la grande porte l’univers du luxe aux petites bourses des consommateurs ou la marque a suivie les paroles de Coco Chanel : « Il n'y a pas de mode si elle ne descend pas dans la rue. » J’aime la finale sur un décore en trompe-l'œil rappelant les débuts du cinéma, comme une Alice au pays de merveille devenue trop grande pour le monde qui l’entoure. Dans l’univers web, on parle déjà de buzz auprès des fashionistas. On calcule 20000 de vues sur YouTube pour cette vidéo, le court-métrage a été déposé sous plusieurs titres et au moins 5 dépôts ont le même taux de clic.