dimanche 16 novembre 2008

Ça chauffe

Économie de l’énergie faisons vite ça chauffe, c’est tellement un bon slogan. J’adore ce commercial, il me fait sourire et je crois qu’il arrivera à faire sourire aussi tout ces vieux grincheux. Lorsqu’on obtient un sourire, on a plus de chance de mettre les gens de notre côté. La publicité n’impose pas de choix, elle nous montre les différentes options d’achat et les conséquences. Bien sûr le positionnement nous montre qu’il est préférable de choisir l’Auto écologique. J’aime que ce soit fait à la main, en bricolage et que le CO2 soit illustrés par du papier cellophane, on réutilise des déchets pour créer en recyclant notre petit monde, cela va avec la méthode de pensée recyclage et environnement. On rejoint les enfants par la forme de l’animation plein de couleurs et l’on met en scène une famille dont le spectateur peut s’identifier.

Publicité contre la violence faite aux enfants

Tout le monde à besoin d’être aimé pour bien évoluer, l’amour entre parent et enfant est primordial pour le bon fonctionnement d’un enfant. La publicité est bien pensée parce que l’on compare souvent que les gens qui sont méchants à des bêtes, on compare les gens violent à des animaux sauvages. En montrant toutes ses scènes de tendresse très touchante entre maman et papa animaux, des mammifères comme nous les humains, on dévoile le paradoxe : battre son enfant n’est pas quelque chose de naturel! La musique est bien choisie, il y a un court silence lorsque l’on dévoile l’enfant meurtrie, juste assez de temps pour que la phrase « Oups, petit problème » que nous dit notre conscience soit bien entendue. La lumière aussi est bien utilisée, elle est métaphorique, toutes les images avec les animaux sont bien éclairées, tandis que la petite fille est dans une pièce sombre avec une lumière contrastante qui crée des ombres fortes. La publicité est payée par le ministère des affaires publiques, je crois qu’ils veulent quand regardant ce message, on dénonce les parents qui maltraitent leurs enfants pour leur enlever la garde, même si c’est difficile à faire il faut penser à l’enfant.

Publicité sidaction

Cette publicité aborde elle aussi le thème du sida d’une façon très différente. L’esthétique a un rôle prioritaire pour capter l’attention de l’auditeur et le garder jusqu’à la fin. Même si on voit des corps complètement nus qui font l’amour, plein de positions sexuelles et se mélangeant entre femme/homme, femme/femme, homme/homme : le message n’est pas déplacé, car le mouvement des corps forme une danse lyrique. On ne voit pas les visages jamais, par contre, on voit différentes couleurs de peau, les différentes morphologies, ces choix esthétiques nous font bien comprendre le message que personne n’est immunisée à la maladie, s’il ne se protège pas, personne n’est épargnée par le sida. La coloration est bien songé, en tombant dans l’autre extrémité du sablier, les gens deviennent en camaïeu de gris lorsqu’il trépassent. La métaphore est terriblement brillante, le symbole du sablier qui représente le temps appuie le message qu’une personne meurt du sida à toute les dix secondes. La publicité fait son travail de sensibilisation de façon très efficace et pour ma part, le plan d’ensemble qui nous dévoile le sablier ne peut être montré sans être accompagné un pincement au cœur. Elle nous donne le goût d’agir et c’est ce qu’il faut faire.

Publicité sida

J’aime le concept de cette publicité, parce qu’elle ne fait pas simplement montrer que le Sida mène à la mort, comme plusieurs publicités sur le sujet se contentent de faire. Non, cette publicité va un peu plus loin, elle vient briser les préjugés tels que celui de croire que le sida ne touche que les personnes homosexuelles ou bien les vieux hommes alcooliques qui ne se protègent pas… Ce sont les femmes de moins de 30 ans qui sont le plus touchées par la maladie, la vidéo est violente et un peu choquante, mais c’est ce qui la rend efficace. Les scènes des jeunes gens qui font l’amour n’est pas irrespectueuse, elle est bien faite parce qu’on sent la complicité entre les partenaires, l’amour, la passion. Elles semblent très vraies, c’est vraiment important, car sinon, le message sera mal interprété par le public, ils se diront que c’est juste les personnes qui couchent à gauche et à droite qui peuvent attraper le sida, la complicité dans les images laisse deviner qu’il s’agit de couple ordinaire. À la fin, l’image du condom qui retient la balle est très forte et efficace, comme on dit souvent une image vaut mille mots. Surtout lorsque le sujet est aussi difficile à aborder, utiliser des images, c’est constructif. Le choix de la musique est aussi judicieux, c’est doux, le contraste avec la fin rend le genre encore plus tragique.